Vouipe. La guêpe, en patois. Celle qui virevolte au gré des airs et tient la nature pour foyer. Celle qui pique l’autre pour se défendre et pour exister. Celle qui le change, cet autre, en y laissant son empreinte. Le duo électro romand Vouipe déploie ses ailes à la manière de l’animal, desseins pernicieux mis à part. Volage et en quête absolue d’ondes, il pique des sons partout pour, ensuite, piquer son public aux tripes. Là où ça fourmille. Là où ça compte.
Analogiquement vôtre
«Il faudrait que j’enregistre ça, tiens!», lance-t-il en grattant la texture d’une lampe nichée dans une salle du festival Zikamart, ce samedi à Fully. Il ne peut pas s’en empêcher. Lui, c’est Dimitri Güdemann, la moitié valaisanne et «sonore» du duo qui lie électro organique et mapping. L’artiste capture des sons partout où il passe, les travaille comme un artisan, les lie à d’autres, ajoutés...