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Volleyball: Alexandre Peytchev est à la tête de cinq équipes valaisannes

A la tête de cinq équipes valaisannes dont la LNB de Fully et la 1re ligue féminine de Rhône Volley, l'entraîneur bulgare Alexandre Peytchev ne chôme pas. Rencontre.

06 nov. 2019, 17:00
Alexandre Peytchev est arrivé en Suisse il y a deux ans.

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Alexandre Peytchev ne chôme pas. A la tête de cinq équipes de volleyball dont la LNB de Fully et la 1re ligue féminine de Rhône Volley, l’entraîneur bulgare ne compte plus les heures passées entre les salles de Martigny et Fully. A 35 ans, il mène depuis une dizaine d’années une carrière d’entraîneur professionnel entamée au Portugal au côté de son père en qualité d’assistant, après avoir lui-même joué en LNB et en LNA.

Le projet qui a su convaincre

De l’expérience, donc. Et une soif d’apprendre et de curiosité qui l’a emmené jusqu’en Suisse, il y a de cela deux ans pour concrétiser une idée séduisante: celle de créer une équipe de volleyball rassemblant des joueuses de plusieurs horizons. En d’autres termes, il s’agissait de la naissance de Rhône Volley, fusion des clubs de Martigny, Fully et Massongex. «C’était un projet très intéressant pour moi, similaire à l’un de ceux que j’avais imaginés au Portugal. Jouer ensemble plutôt que contre, rassembler les potentiels et ainsi construire une structure bénéfique à tout un canton, cela faisait sens. Et puis c’était aussi l’occasion de sortir de l’ombre de mon père», explique Alexandre Peytchev. Grâce à l’aide de son assistant José De Paiva, le Bulgare organise et coordonne sa semaine d’entraînements et de matchs. Le calendrier des diverses équipes étant favorable, il ne manque quasiment aucun match. Le suivi est donc assuré. 

Une vision pyramidale

En se chargeant d’entraîner dès les U13, Alexandre Peytchev y voit l’occasion de poser des bases solides et de proposer une continuité tant aux joueurs qu’aux clubs. L’idée est bien de collaborer et de faire circuler les athlètes d’un groupe à l’autre, afin d’engranger de l’expérience et de garantir la pérennité des équipes. Car les choses sont claires pour le Bulgare: la LNB de Fully et la 1re ligue de Rhône Volley ne doivent pas être reléguées. Ces équipes représentent l’avenir du volleyball bas-valaisan. Le technicien de l’Est s’investit donc pour le maintien de ces formations.

Lorsqu’on lui demande s’il y a une différence entre entraîner les femmes ou les hommes, l’entraîneur répond du tac au tac: «Le volleyball ne change pas d’un sexe à l’autre: les mouvements à travailler sont les mêmes. J’observe plutôt une divergence dans la manière d’aborder le jeu. Il faut travailler sur la puissance du côté masculin, et plus sur la technique du côté féminin.» La différence de ligue ne permet pas non plus d’aborder l’entraînement des deux équipes de la même façon, même si certains exercices basiques sont parfois communément appliqués. Quoi qu’il en soit, en tant que jeune entraîneur, Alexandre Peytchev n’a pas peur de relever les challenges. Et ils sont bien là, car ni Fully ni Rhône Volley n’ont pour le moment de victoires au compteur en championnat.

Acquérir de l’expérience

Du côté de Rhône Volley, Peytchev revient sur le manque d’expérience de ses filles: «Elles font vraiment un bon travail, avec une grande motivation. Mais elles doivent encore trouver une solution lors des points importants.» Les prochains matchs se joueront contre des équipes plus accessibles, ce qui devrait permettre de récompenser les efforts fournis jusqu’à présent. Et de confirmer que leur place est bien en première ligue. En ce qui concerne la LNB de Fully, une meilleure cohésion d’équipe et gestion de la pression pour jouer librement devrait aider à atteindre l’objectif fixé: figurer parmi les quatre premiers. «Ce sera difficile, mais c’est ce qui rend la saison intéressante», conclut Alexandre Peytchev.
 

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