Lundi, jour de rentrée… aussi pour les sécateurs. Didier Joris et son équipe ont commencé les vendanges 2018 ce matin à 6 heures. A ce moment-là, le soleil n’illuminait pas encore le vignoble de Chamoson. «Le raisin ne doit pas être ramassé par hautes températures. C’est pourquoi nous ne travaillons pas l’après-midi», note le vigneron-encaveur.
Si le raisin est récolté trop chaud, son jus risque de fermenter trop rapidement. Or pour Didier Joris, attendre la fin de la canicule pour amorcer la cueillette n’est pas une option. «Voyez ces graines, elles flétrissent déjà», montre le Chamosard, une grappe de cépage divico à la main.
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Les vendangeurs encore minoritaires
Un hiver humide couplé à un été caniculaire expliquent cette relative précocité. Relative car les viticulteurs qui ont déjà la tête aux vendanges se comptent sur les doigts d’une main....