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«Sans les abeilles, il n'y a plus de fruits!»

Les professionnels des fruits et légumes contestent les interprétations tirées d'une analyse toxicologique jugée lacunaire. «On n'a trouvé que trois produits à risques et les arboriculteurs les utilisent avec précaution.»

03 nov. 2007, 05:02

«Vrai animal de rente, l'abeille est incontournable pour nos cultures. Et les professionnels de la terre ont tout intérêt à les soigner!» Directeur de la Fédération valaisanne des producteurs des fruits et légumes (FVPFL), Georg Bregy n'a guère goûté les conclusions de l'analyse toxicologique commandée par l'État du Valais suite à l'hécatombe qui a causé la mort de milliers d'abeilles ce printemps dans la région de Fully et Charrat. «C'est une analyse succincte. Elle ne fait qu'indiquer la présence d'une dizaine de substances sans en préciser les concentrations et les origines.» Renseignements pris auprès d'autres spécialistes, Georg Bregy peut révéler aujourd'hui que sur les dix molécules détectées, trois seulement pourraient nuire aux abeilles si les produits avaient été appliqués d'une manière inappropriée.

Contrôles accrus

De toute manière, le directeur de la FVPFL ne peut croire qu'un professionnel de la terre négligerait les prescriptions qui régissent l'application des produits phytosanitaires. «Nos...

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