La procédure d'attribution des marchés publics n'en finit pas de donner des cheveux blancs à nombre d'acteurs du monde économique et politique valaisan. Pour rester simple, la loi et l'ordonnance d'application qui l'accompagne postulent qu'à partir d'un certain seuil, toute entreprise, valaisanne ou située à l'extérieur du canton, a le droit de soumissionner pour effectuer des travaux sur des objets financés à plus de 50% par les deniers publics.
Or, en cette période de morosité économique, le système suscite grogne et grincements de dents. Une motion déposée au Grand Conseil par le député Joël Gaillard se fait l'écho de l'ensemble de ces préoccupations. Elle demande la révision d'un certain nombre de points, notamment l'élévation des seuils après consultation des milieux visés et des cantons intéressés par la même problématique, l'obligation d'annonce des sous-traitants au plus tard à la signature du contrat, le devoir pour les soumissionnaires d'avoir au préalable cotisé...