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Deux danseurs valaisans admis dans des hautes écoles d'Europe

A peine sortis de la filière préprofessionnelle du Conservatoire valaisan, Yann Dorsaz de Fully et Maud Zimmerli de Sion ont décroché une place dans deux hautes écoles de danse contemporaine en Europe, respectivement à Rotterdam et Londres.

01 juil. 2013, 13:40
Maud Zimmerli de Sion et Yann Dorsaz de Fully ont décroché une place pour la rentrée, respectivement au Trinity Laban Conservatoire of Music and Dance de Londres et à l'école Codarts de Rotterdam.

Deux élèves de la formation préprofessionnelle de danse au Conservatoire cantonal ont décroché une place dans des écoles de danse très connues à l’étranger. Yann Dorsaz (19 ans), de Fully, s’en ira ainsi suivre une formation à l’école «Codarts» à Rotterdam en Hollande tandis que la Sédunoise Maud Zimmerli (20 ans) partira à Londres à l’école Trinity Laban Conservatoire of music and dance dès l’automne prochain. De quoi ravir Dorothée Franc, l’une de leurs enseignantes au Conservatoire valaisan. «Je suis très heureuse pour ces deux danseurs issus de la troisième volée de nos classes de danse préprofessionnelle. D’autant plus que les auditions d’entrée à ces écoles se sont corsées en quelques années. C’est de plus en plus difficile d’y entrer», souligne cette chorégraphe, à l’origine d’ailleurs de la création de la filière préprofessionnelle du Conservatoire.

Auditions dans l’école la plus cotée au monde

Les deux Valaisans ont passé moult auditions en Europe avant de décrocher le fameux sésame. Yann Dorsaz a même réussi à atteindre la finale des auditions pour entrer à «P.A.R.T.S.» à Bruxelles. «C’est LA meilleure école pour l’art contemporain. Elle forme des créateurs. Mais il est très rare que cette école accepte des étudiants très jeunes, de l’âge de Yann; c’est donc déjà un exploit que Yann soit arrivé en finale!», s’enthousiasme Dorothée Franc. La preuve concrète de la qualité des cours du Conservatoire valaisan. «C’est en tous les cas une structure qui permet à ces jeunes de pouvoir atteindre de telles hautes écoles», note Dorothée Franc.

Yann Dorsaz et Maud Zimmerli ne la contrediront pas. «Il est clair que sans cette formation en Valais, je n’aurais jamais pu espérer me présenter à ces auditions», souligne Yann Dorsaz. Les deux Valaisans s’en iront poursuivre leur formation en danse, avec la maturité en poche. En espérant tous deux pouvoir vivre de leur passion de la danse. «On va tout faire pour, en tous cas, et on verra bien!», conclut Maud Zimmerli.  

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