Réélu au Conseil fédéral avec 205 voix sur 231 bulletins valables, et coopté à la présidence de la Confédération avec un score de 197 sur 210, Pascal Couchepin a réussi une performance digne de son prédécesseur radical, ce Jean-Pascal Delamuraz dont l'aura a longtemps freiné ses ambitions gouvernementales. Sensible à l'opinion de ses collègues comme de ses concitoyens, quand bien même il s'en défend, le Martignerain a dû savourer ces moments comme les élus en rencontrent peu dans une carrière.
La politique, il est tombé dedans quand il était petit. A l'instar d'Obélix dans la fameuse potion magique. C'est même la grande passion de sa vie. D'ailleurs, comme l'écrivait l'historien grec Thucydide (-460 à -395) dans «La Guerre du Péloponnèse», «la passion de l'homme est la seule qui jamais ne vieillisse». Un trait d'esprit qui colle parfaitement à la stature de Pascal Couchepin.
Lorsqu'il a reçu «Le Nouvelliste» dans son...