«J’ai d’abord ressenti beaucoup de joie quand les restaurants ont été autorisés à rouvrir. Puis de l’abattement et de la colère quand le Conseil fédéral annonçait, quatre jours plus tard, qu’ils risquaient peut-être de fermer à 19h. Un grand soulagement ensuite quand les autorités informaient qu’on pourrait finalement ouvrir jusqu’à 23h. Mais de la peur aussi face aux conséquences d’une éventuelle troisième vague.»
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Les mots sont ceux de Johanna Florey, patronne de la Brasserie V, à Neuchâtel, et du Mö, à La Chaux-de-Fonds. Des mots pour dire l’ascenseur émotionnel, l’épuisement psychologique, face au yoyo des décisions sanitaires. «On passe notre temps à faire, défaire et refaire avec l’impression de ne pas être considérés. C’est tout bonnement insupportable», soutient Marie-Claire Mermoud, directrice du Casino-Théâtre de Rolle.
L’impossible contrôle
«Il est tout à fait normal de ne pas se sentir bien au...