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«Comme un ménage à trois dont il se sentait exclu»

Sur le mode de la docufiction, le cinéaste valaisan Wilfried Meichtry restitue dans «Jusqu’au bout des rêves» la relation amoureuse qui lia l’écrivaine Katharina von Arx et le photographe Frédéric Drilhon.

02 mars 2018, 00:01
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Auteur indépendant et scénariste, Wilfried Meichtry est diplômé en histoire et littérature allemande. Né en 1965 en Valais, il a été le lauréat du Berner Buchpreis en 2007. Depuis, ll s’est lancé dans le cinéma est présente aujourd’hui son premier long métrage. Interview.

Comment en êtes-vous venu à tourner votre premier long métrage?

Tout est parti de mon chef opérateur, Pierre Reischer. Un jour, il a visité le prieuré à Romainmôtier. Il y a rencontré Katharina von Arx, sa propriétaire. Peu après, il m’a téléphoné en m’annonçant qu’il avait découvert un trésor! Au printemps 2011, j’y suis allé à mon tour. Katharina m’a alors raconté des histoires incroyables, qu’elle avait fait le tour du monde sans argent, été prisonnière dans un harem en Inde, dîné avec le chef d’une tribu de cannibales de Nouvelle-Guinée, chanté des chansons folklorique suisses à la radio japonaise… J’ai fini par lui dire: «Je...

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