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Ces puces qu'on porte sur nous

Des spécialistes européens de l'habitronique défilent à la conférence annuelle de linstitut informatique de la HES-SO.

30 janv. 2015, 16:26
Des chercheurs en sécurité informatique ont découvert un nouveau type de virus capable d'infecter l'iPhone d'Apple à partir d'un ordinateur Mac.

Lunettes connectées, appareils de calculs des performances physiques pour le  sport, montres reliées au smartphone : le «wearable computing», rebaptisé «habitronique» du nom de l’informatique que l’on porte sur soi, quand elle n’est pas carrément intégrée à nos vêtements, était le thème de la conférence annuelle du TechnoArk organisée vendredi à Sierre. Pour sa dixième édition la conférence TechnoArk avait invité des pointures européennes pour évoquer ces technologies qui repensent l’interactivité humaine.

Parmi les innovations en habitronique présentées à Sierre, deux sont valaisannes. On pense notamment à la solution biométrique développée par Biowatch, une spin-off de l’IDIAP, hébergée à Martigny. Ce système d’identification peut remplacer aussi bien les codes d’accès aux ordinateurs que les codes des cartes bancaires, les clefs de voitures etc. Il s’agit d’un bracelet interconnecté qui utilise le dessin des veines du poignet pour vous identifier.

TechnoArk 2015 a aussi permis de découvrir des logiciels médicaux développés pour une start-up de l’EPFL. Sensimed est parvenue a intégré un circuit électronique sur une lentille oculaire. Son micro-processeur est capable de mesurer les variations de pression de l’œil humain. «Quand on sait que plus de 80 millions de personnes souffrent de glaucome,  on voit le marché potentiel d’un tel système», indique Dominique Genoud, professeur à la HES-SO Valais.

Découvrez notre reportage dans nos éditions payantes de samedi.

 

 

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