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Tout le Valais uni contre la LAT, ou presque

Conseillers nationaux, élus du gouvernement et autres personnalités politiques ou représentants d'institution du canton se prononcent pour en faveur de la LAT. Il ressort que 29 d'entre eux se prononcent contre et un seul pour.

19 janv. 2013, 09:00
Profilstangen fuer einen Neubau stehen in einer Wiese in Flims, am Dienstag, 1. Mai 2012. (KEYSTONE/Arno Balzarini)

Ils disent NON:

Christophe Darbellay (PDC)

Conseiller national et président du PDC suisse

« La nouvelle Loi sur l’aménagement du territoire est une attaque directe contre la propriété privée. Des dizaines de milliers d’hectares de terrains à bâtir seraient dézonés dans toutes la Suisse. Il en coûtera des milliards. Cet argent sera comme toujours puisé dans le portemonnaie de la classe moyenne et des familles ».

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Jacqueline Bovier (PBD)

Présidente du PBD

Non ! La LAT  avec ses outils incitatifs permet à l’Etat de disposer des terrains à bâtir et aux  propriétaires de payer taxes et impôts confiscatoires. Moralité : paie et tais-toi ! L’imposition des avoirs immobiliers  sera modifiée  pour favoriser leur « mise à disposition ».   Le droit de propriété est menacé.

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Oskar Freysinger (UDC)

Conseiller national, président de l’UDC Valais et vice-président de l’UDC Suisse

Comme le groupe UDC, qui a voté à 95% contre la LAT au parlement, je combats cette ingérence intolérable dans le droit à la propriété.

Malheureusement, le camp-rose vert dans sa presque totalité et le PDC aux deux tiers ont soutenu ce texte dévastateur pour le Valais.

Il faut espérer que le peuple corrigera le tir.

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Gaël Bourgeois (PS)

Président du PS, député-suppléant, vice-président de Bovernier

"Le PS dénonce depuis des années le laisser-aller du Canton du Valais en matière d’aménagement du territoire. Les erreurs politiques ont été nombreuses et le Valais risque de payer demain une très lourde facture. Mais ce n’est pas aux citoyens de payer les erreurs des politiques, d’où le NON du PS."

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Yannick Buttet (PDC)

Conseiller national et président de Collombey-Muraz

Non à la LAT. Cette révision est un chèque en blanc à l’administration fédérale. Aucune information fiable n’existe actuellement sur les cantons concernés par le dézonage, sur les surfaces à dézoner ni sur une éventuelle indemnisation. On va spolier nombre de propriétaires sans régler le vrai problème du mitage du territoire.

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Raymond Borgeat (PCS)

Président du Parti chrétien-social et député

Je déposerai un petit non dans l’urne: même si le Valais est «malade» de son aménagement du territoire, le «médicament» proposé est totalement inadapté. Indépendamment du résultat, le Valais devra jeter un regard critique sur son passé afin de construire son avenir pour la gestion du territoire.

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Olivier Cottagnoud (La Gauche)

Coordinateur La Gauche et conseiller communal à Vétroz

La Gauche Valais-romand trouve que pour le Valais l’initiative de Pro-natura (qui demandait un blocage des zones à construire ) était préférable que la Loi sur l’aménagement du territoire LAT. Cette loi nous fera dézoner des hectares de zones à construire. Avec des pertes énormes pour les particuliers concernés (souvent ayant reçu ces terrains en héritage) et pour les collectivités (communes et canton) qui perdront elles-mêmes des terrains et qui devront indemniser une partie des particuliers.

Nous n’aimons pas changer les règles du jeu en cours de route, et un dézonage est un changement des règles du jeu. Maintenant ce sont les privés qui paient les pots cassés causés par les barons de l’immobilier en Valais, cautionnés par les politiciens complices et démissionnaires.

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Georges Tavernier (PLR)

Président du PLR

Hostile à la propriété, ce projet obligerait un déclassement des zones à bâtir qui vont au-delà des besoins prévisibles pour les 15 années à avenir. Les cantons, à nouveau, se verraient spoliés de leur capacité à légiférer et à gérer leur propre territoire. Non à la LAT pour le bien du Valais et de l’unité confédérale !

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Nicolas Voide (PDC)

Député et chef du groupe PDC du Bas

Je voterai NON, NON à cette nouvelle atteinte au fédéralisme, NON à la tentative des Chambres fédérales de se «débarrasser» de l’Initiative pour le paysage (concernant surtout les villes de l’axe Genève-Berne-Zürich) en pénalisant le Valais dont la population, moins nombreuse, compterait moins.

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Vincent Riesen

Directeur de la Chambre de commerce et d’industrie

Pour de nombreux Valaisans, la révision de la LAT réduira à néant les économies d’une vie, parfois de plusieurs générations. Rien ne justifie cette spoliation arbitraire d’un patrimoine durement acquis. Je voterai et ferai voter NON le 3 mars.

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Jacques Melly (PDC)

Conseiller d’Etat

Cette révision de la LAT est inacceptable. Son application porterait un coup très dur à notre économie cantonale et à la propriété privée. Elle aurait pour conséquence le "dézonage" de milliers d'hectares, spoliant ainsi de nombreuses familles et collectivités. De plus elle serait en contradiction avec notre fédéralisme et voudrait imposer une même « solution » à toute la Suisse, en bafouant les prérogatives des cantons et en ignorant la situation particulière des régions de montagne.

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André Vernay (PLR)

Député et chef du groupe PLR

Je voterai Non à la LAT  car l’aménagement du territoire doit rester une compétence cantonale ; plusieurs milliers d’hectare devront être dézonés induisant des pertes financières importantes ; les régions périphériques sont une de fois de plus défavorisées au profit des grands centres urbains.

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Stéphane Rossini (PS)

Conseiller national, deuxième vice-président du Conseil national

Je voterai : NON

La révision de cette loi n’est raisonnablement pas applicable en Valais. On ne saurait donc faire payer aux citoyens d’aujourd’hui la facture des incompétences crasses commises par les élus PDC à la tête du canton et des communes, de même que l’incurie des services concernés, cela durant des décennies.

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Claude Roch (PLR)

Conseiller d’Etat

Le NON s'impose : le Canton du Valais ayant une tradition de propriétaires, la réduction des zones à bâtir spolierait le patrimoine des familles, empêchant les jeunes couples de construire, et la révision de la LAT fragiliserait une économie alpine déjà ébranlée par la lex Weber.

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Jean-René Fournier (PDC)

Conseiller aux Etats, président de l’Union valaisanne des arts et métiers

Cette révision de la LAT a étéadoptée par le parlement dans l'unique objectif d'obtenir le retrait de l'initiative de Pro Natura. Ce n’est pas la raison qui a parlémais la peur et le marchandage. Notre pays mérite mieux que ce jeu de dupe dans lequel on sacrifie les petits propriétaires au profit du grand capital anonyme qui sera alors seul en situation de pouvoir acquérir des terres àbâtir devenues aussi chères que rares.

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Jean-Michel Cina (PDC)

Conseiller d’Etat

Je m’engage clairement contre la révision de la LAT. Cette révision est inapplicable du point de vue du droit, elle crée des insécurités juridiques considérables et ne répond pas aux fondements du fédéralisme. Elle est surtout clairement dommageable pour le Valais, particulièrement du point de vue de la dynamique économique de régions comme les nôtres.

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Willy Giroud (PLR)

Député et président de la Chambre valaisanne d’agriculture

Le monde agricole suisse lutte contre la disparition continue des surfaces agricoles. La LAT révisée répond à cette attente majeure puisqu’elle prescrit une préservation optimale des bonnes terres cultivables, en particulier celles des surfaces d’assolement. Mais à contrario, le dézonage massif de nos surfaces à bâtir spoliera de nombreux propriétaires Valaisans qui en avaient fait leur capital retraite, comme la compensation financière prévue à cet effet sera assurément insuffisante. Et face à ce dilemme entre avantages corporatistes et intérêts généraux du canton, la Chambre valaisanne d’agriculture renonce à émettre un mode d’ordre général pour la votation du 3 mars prochain. Mais la position de son président tend à un refus de la révision de la LAT qui serait un coup de plus porté aux régions périphériques, presque systématiquement pénalisées par les décisions de la Berne fédérale.

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Jean-René Germanier (PLR)

Conseiller national

Non à cette loi qui est contre le principe du fédéralisme sans nuance entre cantons urbains ou montagnards.  Elle prévoit le déclassement de zones à bâtir sans solution d’indemnisation. Elle permet même de forcer l’utilisation des terrains par une expropriation publique. Les terrains seront plus rares et les loyers vont augmenter.

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Viola Amherd (PDC)

Conseillère nationale

"Je voterais non à la LAT. Les cantons de montagne et périphériques sont les grands perdants de cette révision. Les décisions d’aménagement du territoire doivent rester de la compétence des cantons et des communes. C’est inadmissible que la Berne Fédérale décide comment les régions doivent se développer. "

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Maurice Tornay (PDC)

Conseiller d’Etat

Parler d’aménagement du territoire sans évoquer le taux de propriétaires en Valais qui  est de 61.4%, soit 77% supérieur à la moyenne Suisse, c’est simplement ignorer notre réalité et le fédéralisme. On ne peut pas globaliser la Suisse. Comme pour l’initiative Weber, on veut nous empêcher d’exploiter nos ressources et nous maintenir dans une situation de dépendance.

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Geman Eyer (PS)

Député et chef du groupe de l’Alliance de gauche

Il y a 30 à 40 ans, les communes valaisannes ont agrandi leurs zones à bâtir d’une manière irresponsable. Les responsables politiques PDC ont sécurisé leur pouvoir en faisant des cadeaux à leurs électeurs. Le cadeau était empoisonné. Mais il n’est pas aux citoyens d’être puni pour les fautes du PDC. Donc  et quand-même : Non à la LAT!

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David Théoduloz (PDC)

Député, chef du groupe PDC du Centre, conseiller communal à Veysonnaz

Je voterai NON à la révision de la LAT pour que l’autonomie cantonale subsiste, que l’accès et le droit à la propriété soient préservés et pour que nos propriétaires terriens soient respectés. Ce projet de modification, profondément injuste et certainement inapplicable, remet en cause les fondements de notre organisation confédérale.

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Esther Waeber-Kalbermatten (PS)

Conseillère d’Etat et présidente du Gouvernement

C'est particulièrement la question du dézonage qui pose problème dans cette révision. L'application concrète de cette future loi s'avérera très compliquée. C'est un projet d'envergure nationale qui malheureusement met en opposition certains cantons contre d'autres. Au lieu d'être fédérateur, il divise. Je voterai NON à la révision de la LAT.

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Mathias Reynard (PS)

Conseiller national

NON. Le sujet est complexe car il concerne l’important problème du mitage du territoire au niveau national. Si l’objectif de la LAT est bon, celle-ci posera d’importants problèmes d’application en Valais, où le dossier a été très mal géré. Et ce n’est pas à la population de payer ces erreurs politiques !

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Michel Rothen (PDC)

Président du PDC du Valais romand, député

NON à cette drôle de pratique qui nous amène, pour fuir une initiative inapplicable qui voulait un blocage complet sur 20 ans, à nous investir dans un contre-projet qui permettra à tout le plateau suisse de poursuivre son développement exponentiel durant les 15 prochaines années en compensant par des sacrifices à faire sur les zones périphériques.

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Jean-Luc Addor

Député, chef du groupe UDC, conseiller communal à Savièse

Peuple de propriétaire, donc peuple libre, nous aimons notre canton. Comment pourrions-nous avoir intérêt à le laisser défigurer ? Notre développement, la mise en valeur légitime de nos terrains, nous voulons les maîtriser, mais comme des hommes libres. Alors, pas de baillis bernois en Valais !

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Ruppen Felix

Président du Grand Conseil

Les 26 cantons forment la Suisse. Chaque canton peut travailler dans une certaine indépendance.  Ce modèle de fédéralisme est un succès pour tout le suisse. Malheureusement, les nouvelles lois violées plus en plus vers ce modèle de réussite.

Ceci est contraire à mon opinion et les intérêts du valais.  En tant que Grand Baillif du Canton Valais  je rejette pour cette raison  cette révision de la loi.  Je ne veux pas accepter ce diktat de Berne.

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Il dit oui

Jean-Pascal Fournier

Président des Verts

Oui, car une réserve de terrains pour 60 ans fait faussement croire à tout propriétaire qu’il peut utiliser selon ses propres envies cette ressource sans conséquences; or, miter le territoire engendre une facture collective (équipement et fonctionnement) payée par l’ensemble des autres citoyens. Privatiser les bénéfices, socialiser les coûts ?

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