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Avec l’Idiap et Unidistance, un nouveau master en Intelligence Artificielle voit le jour en Valais

La digitalisation de l’économie créée de nouveaux besoins. Le Valais, en collaboration avec L’Idiap et Unidistance, veut pouvoir y répondre en lançant un nouveau master en intelligence artificielle. Basée sur le modèle de l’apprentissage en alternance – mais au niveau master – cette nouvelle formation accueillera ses premiers étudiants en 2019.

20 nov. 2018, 11:50
/ Màj. le 20 nov. 2018 à 17:30
Avec ce nouveau Master, le canton entend se positionner dans des domaines à fort potentiel, attirer des étudiants et limiter la participation financière du Valais aux universités des autres cantons.

L’intelligence artificielle (IA) intrigue le grand public. Derrière les scénarios de films et séries – parfois farfelus, parfois brillants de perspicacité – l’IA représente un domaine de recherche stratégique important dans l’économie de demain. «D’ici à 2026, plus de 250 000 postes de développeurs en IA vont apparaître sur le marché suisse», affirme Christophe Darbellay. Le canton du Valais, en collaboration avec l’institut de recherche Idiap à Martigny et Unidistance à Brigue va ainsi proposer un master dual en intelligence artificielle appliquée, une formation «unique au monde» tient à préciser Hervé Bourlard, directeur de l’Idiap.

En clair, ce nouveau master se base sur la méthode suisse de l’apprentissage et du e-learning. D’une durée de trois semestres, il s’adresse aux détenteurs d’un «bachelor in computer science» ou assimilé. Les étudiants employés par une entreprise partenaire bénéficieront d’un modèle d’enseignement mixte et à distance. Il comprendra un accompagnement personnalisé par des experts en transfert des technologies, des développeurs et des chercheurs de l’Idiap. 

Plusieurs entreprises comme Syngenta, le Groupe Mutuel ou AISA ont déjà annoncé leur intérêt pour cette nouvelle formation. «Nous utilisons 5% à 10% de toutes les données que nous produisons. C’est insuffisant. Pour améliorer nos processus industriels, nous avons besoin d’ingénieurs en intelligence artificielle», assure Pascal Bugnon, responsable AI manufacture chez Syngenta. Hervé Bourlard complète: «Nos chercheurs vont aussi accompagner les industries partenaires afin d’intégrer et d’exploiter au mieux les technologies de l’IA.»

Le budget de cette nouvelle formation est estimé à 1,3 million de francs sur quatre ans. Il est assumé en partie par le canton qui y injecte 760 000 francs. A travers le SECO, la Confédération investit 100 000 francs. Grâce à la participation financière des entreprises et aux inscriptions des étudiants qui devront débourser 2000 francs par semestre, l’équilibre financier est espéré à l’horizon 2021. JR

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