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«A la pire période, c’était une bouteille de Martini par soir»

Caroline*, une Vaudoise établie en Valais, raconte comment elle est sortie de l’enfer de l’alcool avec l’aide des AA, à l’occasion des 50 ans d’existence des groupes en Valais.

26 oct. 2019, 05:30
Caroline* a accepté de témoigner, mais anonymement; la confidentialité étant l’une des particularités des Alcooliques anonymes.

Elle arrive au rendez-vous, le sourire aux lèvres. «Aujourd’hui, je crois vraiment que je suis libérée de mes dépendances. Mais je reste vigilante.» Caroline*, une Vaudoise de 54 ans établie en Valais, est sobre depuis 2005. L’année où son père, également alcoolique, est décédé. «Avant sa mort, je ne pouvais pas arrêter. J’aurais dû lui dire que j’étais alcoolique et il aurait pris conscience qu’il l’était aussi. Je n’arrivais pas à franchir cette étape. Je ne voulais pas lui faire de peine», raconte-t-elle. Quelques jours après le décès de son père, Caroline a donc pris la décision de ne plus boire une goutte d’alcool. «J’ai appelé un ami qui connaissait les Alcooliques anonymes (AA) et me suis rendue à une séance. Depuis lors, l’alcool a été fini pour moi. Je continue à me rendre chaque semaine dans un groupe, car c’est aussi ce qui me fait tenir: la parole libère...

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