Scène inhabituelle ce mardi au Tribunal de Martigny. La salle d’audience est coupée en deux par une palissade en bois, afin d’éviter une proximité oppressante entre l’accusé et ses accusatrices. D’un côté, un homme de 31 ans qui risque six ans de prison. De l’autre côté de la paroi, cinq jeunes femmes qui ne se connaissent pas ou peu et qui l’accusent de viol, tentative de viol, contrainte sexuelle ou encore actes d’ordres sexuels sur des personnes incapables de résistance.
Toujours le même scénario
La tension est palpable lors de ce procès à huis clos. Rapidement, une jeune plaignante est prise d’un malaise et quitte momentanément la salle. La journée va être difficile à vivre pour tout le monde. Notamment lorsqu’il faudra évoquer les faits, qui ont eu lieu entre 2012 et 2017 au domicile du prévenu à Martigny.
Cet homme, un Suisse rentier AI, en prison préventive depuis 2017,...