JOHAN TACHET
Les slalomeurs franchissent leurs derniers piquets. Avant la dernière épreuve de ces Mondiaux, Urs Lehmann pose un regard tant lucide que critique sur la quinzaine américaine. Le président de Swiss-Ski ne semble pas véritablement se contenter des trois médailles récoltées par nos athlètes. Pour le champion du monde de descente de Morioka en 1993, il reste beaucoup de travail. Notamment dans le clan féminin.
Urs Lehmann, quel bilan tirez-vous de ces Mondiaux?
D'un côté, nous sommes satisfaits, car nous avons atteint le total minimum fixé de trois médailles. De plus, Patrick Küng est devenu champion du monde de la discipline reine. Mais de l'autre, quand on voit la moisson des Autrichiens, on se dit que l'on peut faire plus. Que l'on doit faire plus.
Comment expliquez-vous cette razzia autrichienne?
L'Autriche a tout simplement une longueur d'avance. Elle possède des équipes, tant masculine que féminine, dans lesquelles pratiquement l'ensemble...