Des cordes graves, inquiètes mais magistrales, puis des tenues insistantes, obstinées: les premiers instants du concert d’ouverture du Sion Festival ont immédiatement plongé le public dans une atmosphère où la musique, reine toute-puissante, ne peut laisser indifférent.
Hier soir à la Ferme-Asile de Sion, c’est un «Adagio & Fugue K.546» de Wolfgang Amadeus Mozart majestueux qui a ouvert les feux de la 53e édition de la manifestation de musique classique. Devant une salle comble et sous la baguette de Martynas Stakionis, les jeunes musiciens baltes de la Kremerata Baltica ont fait richement réso...