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Un carnaval du sixième sens

Masques, capes, maquillages, musiques, danses débridées, foules compactes et prix doublés voire triplés:le carnaval de la Sérénissime a débuté officiellement cette nuit. Zoom sur l'envers d'un décor trop beau pour être vrai.

26 janv. 2008, 05:01

Où commence et où finit le carnaval? A quelle célébration païenne datant de la nuit des temps? A Venise, les historiens s'accordent sur un élément capital dans l'élaboration du carnaval tel que nous le connaissons aujourd'hui: dès le XVIIIe siècle, les autorités de la Sérénissime toléreront en effet le port du masque du début de la saison théâtrale (grosso modo octobre) au mardi précédant le carême (avec une pause à Noël).

Très vite, le sens de la transgression et de la comédie des Vénitiens va donc populariser la baùta, cette petite cape noire dotée d'un masque et d'un capuchon, et du tabàrro (grande cape noire), au point de contraindre l'Eglise à interdire durant la messe cet accoutrement qui permettait toutes les audaces à l'abri des regards. De facto, le déclin progressif de la Cité des Doges ira de pair avec l'accroissement des plaisirs et la renommée du carnaval. Jusqu'à ce...

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