De plus en plus fatalistes et désenchantés, les Grecs ont regardé de loin la campagne législative, ne parvenant pas à s'y intéresser, ni même à se décider à aller voter, dimanche, pour la troisième fois de l'année.
Les instituts de sondage en ont eu le tournis: à la veille du scrutin, ils donnent au coude-à-coude, autour de 30% chacun, le parti de gauche Syriza, conduit par le premier ministre sortant, Alexis Tsipras, et celui de droite Nouvelle Démocratie, emmené par Evangelos Meïmarakis. Loin derrière, deux ou trois formations espèrent jouer les supplétifs dans un prochain gouvernement, a pr...