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Son combat contre le Tonkin

A la tête d'une association savoyarde forte de 140 membres, Agnès Deroudilhe ne veut pas entendre parler de train entre Saint-Gingolph et Evian. Elle craint un déferlement de wagons marchandises la nuit.

20 nov. 2008, 05:01

«Je n'ai rien contre la Suisse, étant moi-même binationale. J'ai vécu vingt ans dans votre pays, avant d'aller à Annecy, puis dans le sud de la France. Pour ma retraite, j'ai choisi le village de ma mère, Meillerie près de Saint-Gingolph, pour me rapprocher de mes racines et de nombreux amis suisses», lâche Agnès Deroudilhe, visiblement agacée de passer dans les médias pour une ennemie de notre pays dans son combat contre la ligne ferroviaire du Tonkin.

Pour elle, «la coopération transfrontalière franco-suisse est un trait d'union entre nos pays. Il faut entreprendre des projets communs équilib...