Théo Gmür, 24 ans, fait ses comptes. Si l’on excepte une épreuve à Saint-Moritz, un géant de Coupe d’Europe qu’il a terminé au troisième rang, «cela fait plus de 650 jours que je n’avais plus remis un dossard».
Que l’événement ait eu pour cadre Veysonnaz, à quelques kilomètres de chez lui, ajoute un peu de piment à une dernière saison sans sel. Le triple champion paralympique de Pyongchang revient d’une longue blessure qui l’a tenu éloigné des pistes durant tout l’hiver dernier. «Je m’étais blessé à la cheville lors d’un entraînement à Zinal», poursuit-il. «J’avais consenti beaucoup d’efforts pour revenir en fin de saison à travers de nombreuses séances de physio et de force. Malheureusement, au moment où j’étais prêt à retrouver la compétition, la saison a été annulée en raison de la pandémie. C’était un peu frustrant.»
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