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Sans-papiers: un collectif demande de faciliter l'accès à l'apprentissage

Un collectif aimerait gommer les obstacles qui se dressent sur le chemin de l'accès à un apprentissage pour les jeunes sans-papiers.

26 août 2014, 15:30
Sion (VS), le 08.02.2014. Centre de Formation Professionnel (CFP). Premier concours valaisan des apprentis cuisiniers. (Le Nouvelliste/Christian HOFMANN)

L'accès des jeunes sans-papiers à l'apprentissage reste entravé malgré l'entrée en vigueur de nouvelles dispositions permettant d'obtenir un permis de séjour limité pour cette formation professionnelle. Plusieurs organisations demandent à la Confédération des améliorations.

Depuis le 1er février 2013, les jeunes sans-papiers ont la possibilité de demander un permis de séjour pour un apprentissage. Entre 200 et 400 d'entre eux pourraient commencer une formation en Suisse chaque année.

Mais beaucoup de candidats potentiels craignent de déposer une demande aux autorités, a indiqué mardi la plate-forme nationale pour les sans-papiers. Jusqu'en juin dernier, seuls deux jeunes se sont adressés à l'Office fédéral des migrations pour obtenir ce permis spécial.

La plate-forme demande que les personnes concernées ne soient tout d'abord pas forcées de dévoiler leur identité. Car en cas de réponse négative, le risque de renvoi encouru par toute la famille est trop grand. En outre, les chances d'une autorisation varient d'un canton à l'autre. Du point de vue des organisations, il faudrait une solution harmonisée.

La commission fédérale pour les questions de migration était déjà intervenue début juin pour critiquer les obstacles auxquels se heurtent les jeunes sans-papiers. Cette commission oriente le Conseil fédéral et l'administration sur les questions de migration.

Contrairement à l'apprentissage, les jeunes sans-papiers peuvent étudier sans autorisation particulière dans un gymnase ou un lycée.

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