La sécurité des élèves est l’affaire de tous. C’est sous ce slogan que la police cantonale valaisanne et ses partenaires, les polices municipales et le TCS, lancent un appel à la prudence à l’aube de la rentrée des classes, fixée à lundi dans le Valais romand.
S’arrêter complètement
Intitulée «Stop avant le choc. Arrêtez-vous. Ralentir ne suffit pas», la campagne de prévention incite les automobilistes à marquer un arrêt complet pour laisser passer les élèves. Ces derniers sont en effet incapables d’évaluer correctement la vitesse à laquelle roule un véhicule, ni même d’estimer précisément à quelle distance il se trouve. Raison pour laquelle les enfants apprennent à traverser uniquement lorsque le véhicule se trouve à l’arrêt complet.
Par ailleurs, les appels de phare ou les signes de la main sont déconseillés car ils distraient l’enfant. De même, la police recommande aux parents d’habiller leurs bambins de manière visible et le port des sautoirs est indiqué pour les élèves de première et deuxième enfantines.
La prévention avant la répression
La police cantonale souligne que des actions de prévention seront menées les deux premiers jours de la rentrée des classes aux abords des écoles. Elles laisseront place à des mesures répressives, dont l’installation de radars proches des zones sensibles.
Parents-taxi déconseillés
Pour rappel, la loi contraint les enfants de moins de 150 cm à être assis et attachés correctement dans un siège ou un rehausseur homologué et ce jusqu’à l’âge de 12 ans.
Dernière recommandation de la police: éviter d’amener les enfants en voiture à l’école. Le manque de places de stationnement engendre une augmentation du trafic routier aux abords des écoles et provoquent des dangers supplémentaires pour les enfants. Il est donc fortement conseillé d’accompagner les enfants à pied pour qu’ils bénéficient de l’apprentissage de la route.
«Les enfants ont besoin de bouger pour pouvoir dépenser leur énergie. De plus le chemin de l’école favorise le développement de l’enfant, car il crée des liens sociaux», conclut la police cantonale.