Bernard Rappaz est passé maître dans la mise en scène de ses déboires judiciaires. Hier, c'est paré de l'aura quasi mystique entourant le fameux faux-monnayeur qu'il voulait se présenter à la presse, alors qu'il attendait que la police vienne l'arrêter sur la vigne à Farinet.
«Je me sens des atomes crochus avec lui. On me surnomme d'ailleurs souvent «le Farinet de Saxon»... Il a dérangé durant dix ans les autorités. Moi, ça fait quarante ans...», précisait le chanvrier quant au but de sa démarche.
Lui qui devait se présenter mardi matin à la prison des Iles pour purger une peine de cinq ans et h...