Exilée, Axelle Red l’est à sa façon depuis ses débuts en 1993. La soul américaine, les musiciens de prestige et les grands studios, elle a tout de suite été attirée vers les racines de ses inspirations. Après un double album en anglais très engagé pour la cause des femmes en 2008 («Sisters and Empathy»), après le romanesque «Rouge ardent» en 2013, la chanteuse vient de publier «Exil», qui reprend l’idée du voyage, qu’il soit géographique ou intérieur, et de la quête de soi. Conçu et enregistré entre Nashville, Memphis et Los Angeles en collaboration avec deux jeunes producteurs scandinaves et Dave Stewart (Eurythmics), ce disque regorge d’une lumière nouvelle. Interview.
La connotation première du mot «exil» est plutôt déchirante, dramatique et sombre. Et là, vous l’envisagez comme une aventure nécessaire à vivre. Pourquoi?
Nous sommes tous des exilés et nous entreprenons tous plusieurs voyages dans une vie, que ce soit...