«C’est un miracle que cet homme-là, un érudit de 26 ans qui arrive en Valais en 1950 après ses études à la Sorbonne, après avoir vu les premiers Bergman au cinéma, avoir été le témoin de ce passage. De ce moment où les pylônes ont été plus hauts que les clochers...» Dans un article du supplément «Culture» du «Nouvelliste» paru en mai 2012, le photographe sédunois Robert Hofer évoquait ainsi son mentor, son «maître à vivre», comme il le surnommait, Oswald Ruppen. C’est lui, également, qui a relayé ce mercredi 5 décembre la nouvelle du décès de cet immense photographe durant la nuit précédente, à Savièse.
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Né le 22 août 1926 à Albinen, Oswald Ruppen a obtenu en 1947 sa maturité classique au collège d’Engelberg, puis il a usé les bancs des universités de Freiburg Im Breisgau et de...