Joseph Deiss accédera-t-il au perchoir du monde? La présidence de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations Unies semble taillée pour celui qui a mené la campagne pour l'adhésion de la Suisse à l'ONU. Mais il n'y est pas encore. Le Conseil fédéral avait à peine annoncé cette candidature en septembre dernier que la Belgique sortait du bois en lançant Louis Michel dans la course. Les deux candidats se connaissent. Ils ont été ministres des Affaires étrangères durant la même période. Depuis, le premier a décroché de la vie politique, le second est député européen.
Les esprits chagrins diront que c'est cuit pour le représentant d'un petit pays isolé, membre à part entière de l'ONU depuis 2002 seulement, juste après Tuvalu, les Kiribati, Nauru et Tonga. Mais c'est oublier qu'une élection dans un organe international ressemble à un match de hockey: avant le coup de sifflet final, tout peut arriver. Les...