Nico Hischier, on dit de vous que vous êtes un perfectionniste. C’est vrai?
C’est juste. Quand je dois progresser ou améliorer un domaine de mon hockey, je l’essaie et le répète jusqu’à ce que je le réussisse. Si l’entraîneur nous demande d’effectuer vingt pompes ou vingt flexions, je vais les faire. Jamais je ne m’arrêterai à dix-neuf.
Ce perfectionnisme peut donc expliquer vos 43 points inscrits après 69 matchs. Vous attendiez-vous à un tel bilan pour votre première saison – et elle n’est pas encore terminée – en NHL?
Comment vous répondre, sachant que je ne m’étais fixé aucun but précis et que j’essayais de ne pas imaginer trop de choses avant la saison? (Il sourit). Procéder de la sorte était pour moi le meilleur moyen de ne pas me mettre trop de pression.
43 points, quand même, ce n’est pas donné à tout le monde. Surtout pour une première...