On lui a dit qu’il n’allait plus pouvoir skier de l’hiver. Pire, on lui a annoncé qu’il n’allait peut-être plus jamais pouvoir se présenter dans un portillon de départ dans le cadre d’une compétition. En fin d’année dernière, Emric Corthay devait faire face à un adversaire bien plus coriace que ceux auxquels il se mesure sur le circuit FIS: une névrite vestibulaire.
Touché à l’oreille interne droite, le Bagnard perd l’équilibre. «J’ai eu peur. Revenir sur les skis a été une véritable victoire», confie le Valaisan qui a été coupé dans sa saison durant deux mois, jusqu’à la fin du mois de janvier. A peine revenu, c’est son genou qui était touché. «Rien de très grave, mais j’ai quand même été arrêté de nouveau deux semaines. En fait, j’ai vraiment attaqué ma saison mi-février seulement. La moitié de l’hiver s’était déjà écoulée.»