Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Mortes mais bavardes

Aline Vaudan et Delphine Mouchel jouent «Grasse matinée», de René de Obaldia, au Petithéâtre. Ou quand deux voisines de cercueil devisent tranquillement.

14 févr. 2008, 05:02

Elles sont au repos pour longtemps, nos deux femmes-squelettes, Artémise et Babeth. Leurs cercueils sont situés près d'une ligne de chemin de fer, et les deux mortes évaluent le temps en fonction du rythme auquel les trains circulent. Les comédiennes Aline Vaudan et Delphine Mouchel sont tombées sous le charme de «Grasse matinée», pièce de René de Obaldia. «Ça parle de la mort, mais avec un tel humour qu'il n'est pas possible de prendre tout ça au premier degré», note Aline Vaudan. La comédienne valaisanne, exilée à Paris, a donc choisi de venir à Sion, avec sa complice française Delphine Mouchel, pour monter cette «Grasse matinée», à découvrir dès vendredi au Petithéâtre.

Dans leurs cercueils, côte à côte, les deux femmes devisent sur les choses de la vie... et de la mort: évocations de l'existence passée, avec la tragique évidence qu'il est impossible de revenir en arrière, questions de plus...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias