Il n’y avait à ce moment-là qu’un seul trailer en ligne. Heidi, belle jeune Helvète, est arrivée à la vingtaine. Devant le Cervin, elle retrouve son Peter, sémillant jeune homme black en tenue d’armailli. Et là, ce dernier se fait abattre par des soldats suisses ayant visiblement succombé à l’idéologie fasciste. Vengeance contre l’engeance nazie, tripaille, hectolitres d’hémoglobine, «fondue-boarding» – l’équivalent terroir du «water boarding» de Guantanamo –... Dans l’idée, on est très voisin des hommages aux films d’exploitation de Tarantino et de Rodriguez, avec une petite touche fromagère en plus. Et il n’en a pas fallu plus pour titiller l’humour et l’imagination d’Arnaud Favre.
«Au culot...»
«Quand j’ai vu cette scène où un type se fait torturer et couler de la fondue sur la tête, je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire avec notre association des Compagnons du caquelon. J’ai directement contacté le producteur finlandais...