Tout a commencé dans un carnotzet proche de la place de la Gare à Sion. A l’abri des regards. Au sous-sol. En catimini, comme il se doit lorsqu’on veut prendre l’adversaire par surprise.
Autour de la table, un petit noyau composé de PDC déçus, de membres de l’ASIN (Action pour une Suisse indépendante et neutre) et quelques convaincus du Mouvement chrétien conservateur. A l’aube de l’an 2000, l’UDC suisse est en train de cartonner. Plus seulement en Suisse alémanique, mais aussi en Suisse romande. La direction fait des appels du pied depuis Berne. Il faut y répondre.
Quand la mayonnaise ne prend pas
Deux émissaires, plus pourfendeurs du PDC que conservateurs convaincus, font le voyage à Berne et rencontrent Ueli Maurer, alors président du parti national. La mayonnaise ne prend pas.
Il faut frapper à une autre porte. Ce sera à Savièse. Chez Oskar Freysinger. Un jeune professeur d’allemand de...