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Londres: des milliers de manifestants dans la rue pour demander le départ de Donald Trump

A peine investi des pouvoirs de président des Etats-Unis, Donald Trump soulève une vague de mécontentement à travers le monde. Partie d'Australie, elle a traversé la planète, pour arriver dans l'après-midi à Londres, où des milliers de manifestants sont descendus dans la rue à l'appel de la "marche des femmes". Le maire de Londres, Sadiq Khan, en faisait partie.

21 janv. 2017, 17:27
A Londres, le mouvement n'a pas faibli depuis vendredi soir.

"Virons Trump": des milliers de manifestants ont défilé samedi à Londres pour manifester contre le nouveau président américain Donald Trump dans l'une des nombreuses "marches de femmes" organisées à travers le monde.

Malgré le froid et sous un grand soleil, un impressionnant cortège, essentiellement féminin, s'est mis en route devant l'ambassade des Etats-Unis pour rejoindre Trafalgar square où le maire de Londres Sadiq Khan faisait partie des manifestants.

"Je veux que la majorité des Américains qui n'ont pas voté pour lui sachent qu'on les soutient dans le monde entier", a déclaré Oliver Powell, un acteur de 31 ans qui a qualifié le nouveau président de personnage "hideux". "Je ne peux pas croire qu'il existe", a ajouté son amie, Emily Chase, 36 ans.

 

Hannah Bryant, une employée de musée, est venue avec sa fille de quatre ans, les deux portant un "Pussyhat", des couvre-chefs spécialement tricotés pour l'occasion et devenus le symbole de l'opposition à Donald Trump.

Le terme "pussy" désigne en anglais l'animal domestique, ou le sexe féminin. C'est ce mot que Donald Trump avait utilisé dans une vidéo qui avait fait scandale en octobre, où le milliardaire se vantait de pouvoir se payer les femmes qu'il voulait et de les "attraper par la chatte".

"J'apprends à ma fille les notions d'égalité et de préjugé et je veux lui montrer combien de personnes partagent ces convictions", a-t-elle expliqué.

"Culture du viol"

"La culture du viol s'est frayée un chemin jusqu'à la Maison Blanche", "Virons Trump" (Dump Trump), pouvait-on lire sur les banderoles.

"Pour moi cette manifestation porte un message d'espoir", a estimé Sarah Macdonald, une cheffe d'entreprise de 51 ans. "Ca va galvaniser les partis progressistes, démocrates et les partis de gauche qui dans ce pays ont connu l'échec dans les urnes. Qu'est-ce qu'il nous reste ? Manifester".

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