A l'entrée de la raffinerie, le contrôle est strict. Dépôt d'une pièce d'identité, réception d'un badge magnétique permettant d'accéder au site et briefing serré. «Sur le site sont traités des produits pétroliers. Des précautions sont indispensables», indique Laurent Paoliello, porte-parole de Tamoil.
Millions de francs
En convoi, les journalistes sont invités à visiter le chantier de ce qui sera l'autoroute industrielle du Chablais: un réseau de conduites de deux kilomètres de long, d'abord enterré puis à ciel ouvert, entre la Satom et la raffinerie.
Directeur de cette dernière, Sirous Ammar détaille: «Nous avons reçu les autorisations de construire en décembre. Pour un chantier de cette importance qui tourne autour des 10 millions, les délais sont en général bien plus longs. Là, une bonne partie est déjà réalisée. Tout devrait être terminé pour avril.»
Le coeur du projet réside dans la proximité et la complémentarité des deux pôles industriels. «En brûlant...