Le Confédéré souffle en 2020 ses 159 bougies et s’offre pour l’occasion un nouvel habit. Ses quelque 1500 abonnés et 4000 lecteurs découvriront les seize pages de la publication dans le même format que de nombreux quotidiens (320X470 millimètres), dont «Le Nouvelliste» avec lequel il partage les presses du nouveau Centre d’impression romand de Monthey.
Le journal prend le parti du contenu étendu, a indiqué jeudi à Keystone-ATS Victor Glassey, président du conseil d’administration du Journal le Confédéré SA. L’hebdomadaire traitera essentiellement de politique et d’économie valaisannes, voire suisses, et sera consultable en version papier uniquement.
Remise à flot
En difficultés financières, le Confédéré a été contraint en 2018 de licencier son rédacteur en chef et de fermer ses locaux historiques à Martigny.
Remis à flot, il a mis en place un comité de rédaction et des correspondants locaux chargés de faire remonter les informations régionales. C’est sur ce même mode, sans journalistes professionnels, que l’hebdomadaire poursuivra son chemin.
Face aux réseaux sociaux
La société éditrice du Confédéré est convaincue de l’importance de la presse écrite. «Face aux réseaux sociaux où les prises de position sont souvent noyées au milieu des flots de commentaires, elle reste plus que jamais une source d’informations crédible et nécessaire», affirme Victor Glassey.
Le Confédéré a compté parmi ses rédacteurs en chef l’ancien conseiller fédéral Pascal Couchepin, entre 1972 et 1976. Créé en 1861, il est la plus ancienne feuille d’opinion en Valais.