«Maman, viens voir le petit comme il est grand!» Stéphane Lambiel a mûri. Assimile son rôle de chouchou du public et bientôt... des médias. Hier matin, il a rencontré la presse suisse et internationale. A cette heure, il fut le seul patineur à tenir ce rôle interactif, suivi aujourd'hui par Brian Joubert. Il y a deux ans encore, il essuyait le feu nourri de certaines critiques, se repliant dans sa bulle inaccessible.
Aujourd'hui, mieux conseillé et plus confiant, il franchit le pas, va au-devant des attentes et se libère ainsi d'une inutile pression. La presse répondit en nombre. Et en variété. Des Français étonnamment discrets aux Japonais enceints de Takahashi, ils écoutèrent ce qu'ils espéraient: «Je suis ici pour essayer de conquérir un troisième titre mondial. Nous sommes cinq à patiner dans cette optique.» Mais Stéphane aime la poésie. Et le mystère. Il ne vendra aucun nom. Et quand on...