impuissante à enrayer l’atroce guerre civile de Syrie, l’ONU ne nourrissait guère d’espoir d’y parvenir un jour. Celui-ci a resurgi timidement, samedi, sur les rives boueuses de l’East River, à New York. Pour la première fois depuis des années, la Russie n’a pas opposé son veto à une résolution du Conseil de sécurité réclamant un cessez-le-feu de trente jours.
Introduit par la Suède et le Koweït, et adopté à l’unanimité, le texte mille fois amendé a pu aboutir de par sa nature exclusivement humanitaire et parce qu’«il n’est pas un accord de paix», selon l’ambassadeur suédois Olof Skoog: elle «e...