La nomination de trois mômes de 19 ans en équipe de Suisse pour la phase finale de l’Euro – Nico Elvedi, Breel Embolo et Denis Zakaria – l’atteste une fois de plus: le vivier helvétique regorge de jeunes talents. Preuve que la qualité de la formation distillée par l’Association suisse (ASF), souvent prise en exemple par d’autres nations, continue de tutoyer l’excellence. Pour un petit pays, c’est d’ailleurs bien le moyen le plus approprié, pour ne pas dire le seul, de rester durablement concurrentiel au niveau international. Tout le monde l’a bien compris du côté de Muri, au siège de l’ASF.
«Depuis une vingtaine d’années, nous avons bâti nos succès sur une structure de formation très solide. Nous avions pris de l’avance. Mais nombre d’autres pays ont ouvert les yeux et travaillent désormais dans le même sens. Autrement dit, ils ont rattrapé leur retard», constate Laurent Prince, directeur technique...