"Faire des calculs, ça me stresse." Etudiante en agro-alimentaire à la Haute Ecole valaisanne à Sion, Tiffany Géroudet n'évoque pas pour autant, ici, un quelconque cours de mathématiques ou un problème qui lui paraît insoluble. Non, c'est devant les critères de qualification pour les Jeux olympiques, en 2012, qu'elle sèche.
Au point, d'ailleurs, d'évacuer la question. "Franchement, je n'en sais trop rien. C'est très compliqué parce qu'il y a un certain nombre de places pour l'Europe en fonction aussi des résultats par équipes. Or, ces critères peuvent varier par rapport à l'absence de quelques-unes des meilleures nations mondiales (ndlr.: la Hongrie, la France, l'Ukraine, la Pologne ne sont sûres de rien) et les résultats des non-Européennes." Seule certitude: les places sont très, très chères. La Sédunoise peut bien figurer au treizième rang mondial, une place qui lui offrirait un billet dans toutes les autres...