Mardi dernier, un pêcheur – amateur mais aguerri – perdait la vie au large de Saint-Gingolph. Deux jours plus tard, une femme a failli se noyer à la plage du village frontalier. «Sans l’intervention d’une de nos membres, par chance présente sur place, elle n’aurait pas survécu», souligne Yann Favre, président de la Société de sauvetage de Saint-Gingolph. Lundi soir, c’est la vedette du Bouveret qui a dû quitter son garage pour aller secourir un kitesurfeur en difficulté.
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Ces différents événements, sans véritable lien entre eux, attestent tout de même une vérité: les incidents aquatiques sont de plus en plus nombreux sur le Léman. Les chiffres 2018 le prouvent. A ce jour, le Sauvetage du Bouveret compte déjà deux fois plus d’opérations que sur l’ensemble de l’année 2017 (50 contre 27 l'an dernier). A Saint-Gingolph, l’augmentation, sans être aussi notable,...