Sous les ceps de vigne, des lignes de terre bien propres, sans la moindre graminée verdoyante. Le glyphosate a fait son effet. La parcelle de chasselas est impeccable, tel que le veut la tradition viticole. La branche, en Suisse, est encore loin de se passer des pesticides de synthèse, comme le réclame l’initiative populaire déposée, fin mai, à la Chancellerie fédérale.
Mais de plus en plus de vignerons y songent, quel que soit le sort réservé à ce texte radical. «Vu la pression politique et médiatique, nous devons trouver des alternatives», reconnaît Thierry Durand, qui nous accueille dans son...