Pas d'état de grâce. Après sa victoire écrasante à la tête du Parti travailliste, samedi, Jeremy Corbyn a dû aussitôt frayer avec les luttes de factions internes pour s'atteler à la formation de l'équipe rapprochée de son "cabinet fantôme". Son score de près de 60% des voix des militants - mieux que Tony Blair en 1994 - contraste avec l'hostilité générale des élus du parti à son égard.
A l'annonce du résultat, dans un centre de conférences londonien, certains caciques du Labour ne cherchaient même pas à faire bonne figure. D'aucuns évoquaient un "désastre" , quand d'autres se frayaient hâtive...