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La route du soi

Parti en Orient sur les traces de Nicolas Bouvier, Gaël Métroz a fini par inventer les siennes propres, à découvrir dans «Nomad's land».

09 sept. 2008, 09:10

«On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait», écrit Nicolas Bouvier dans «L’usage du monde». Dans les années 50, l’écrivain a conduit sa fameuse Topolino de Genève au Sri Lanka. Cinquante ans plus tard, Gaël Métroz envisage de refaire le même périple. En train, en bus, à dos de chameau ou de yack et surtout à pied. Et avec une caméra. L’expédition du journaliste-réalisateur de Liddes doit durer six mois. Elle s’étalera sur plus du double. Très vite, il abandonne les traces de Bouvier et invente les siennes propres. Les dessinant à l’écart des villes, au gré des rencontres et des hasards, des populations nomades qui l’accueillent comme un des leurs. «Nomad’s land», son premier long métrage destiné au cinéma, relate cette expérience.

Mis à nu

La route commence chez Eliane Bouvier, la veuve de l’écrivain. «Fais bon voyage... et...

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