Pour les jeunes Irakiens, le football peut être un sport à risque. Oum Ibrahim, une femme de 40 ans, va régulièrement au stade de Shoula, dans le nord de Bagdad, mais c'est pour se recueillir devant une stèle à la mémoire de son fils.
Ibrahim, 13 ans, est mort en février lorsqu'un kamikaze, portant une ceinture d'explosifs, a fait irruption dans le stade pendant un match. Quelques minutes plus tard, une voiture piégée, garée non loin, explosait. Dix-huit personnes ont été tuées, pour la plupart des jeunes footballeurs.
Ibrahim n'est pas enterré dans ce terrain de jeu, une aire de terre battu...