Facile d'accès, (sur)fréquenté, l'itinéraire de montée à l'hospice du Grand-Saint-Bernard est considéré, à tort, comme étant sans danger. Un chemin se changeant en piste de ski à chaque journée de beau temps, la proximité d'une route ouverte l'été, l'objectif aisé de l'hospice font qu'il n'est pas rare, par journée de week-end, d'y croiser la foule.
Depuis le tragique accident de samedi qui a coûté la vie à quatre Italiens, on tergiverse sur le degré 2 annoncé ce matin-là, sur la dangerosité de l'itinéraire. Prenant du recul, les professionnels rappellent quelques principes et appellent à la prudence.
Aucune garantie
A demi-mot, on nous confirme d'abord que ce ne serait pas une surprise de croiser des personnes sans détecteurs de victimes d'avalanches ni équipement adéquat le long du chemin. Le dernier accident mortel le long de cet itinéraire remonte au 1er janvier 1999, une statistique qui contribue à donner cette illusion de...