Révélé avec "Nuvem" et "Os vivos tamben choram", deux courts métrages tournés dans les bidonvilles de Riboleira à Lisbonne et présentés à Cannes, le réalisateur suisse d'origine portugaise Basil da Cunha était à nouveau à la Quinzaine des réalisateurs, pour son premier long, "Après la nuit". Rencontre.
C'est votre troisième film tourné dans ce quartier d'immigrés de Riboleira à Lisbonne. Vous n'avez pas peur d'être catalogué comme le "gars du ghetto"?
Je ne calcule jamais mon prochain mouvement. J'avance en essayant de rester cohérent et honnête. Je tourne avec les gens qui vivent autour de moi là-bas. Ce sont des amis, on a franchi des étapes ensemble, on a grandi. On apprend beaucoup les uns des autres en formant une sorte de troupe de théâtre, de famille. On...