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"Il faut fermer la porte à la haine"

Antoine Schluchter a perdu sa fille, Marie, assassinée. La façon de survivre du Villardou: continuer à s'investir.

23 févr. 2015, 00:01
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"Cela n'a pas été évident de trouver à côté du prénom de ma fille (Marie), le mot "assassinée", ad met Antoine Schluchter. D'abord, ça vous tombe dessus. Comme lors d'un accident mortel. Dans notre cas, nous avons vécu une double phase: l'annonce de l'enlèvement, puis celle de son décès." Près de vingt et un mois après les faits (voir encadré), le pasteur de la paroisse réformée de Villars-Ollon a entamé une série de conférences en Suisse romande. Il n'a pas oublié le drame qui a frappé sa famille. Sans prévenir. "Lorsqu'on nous a confirmé l'enlèvement, nous avons été frappés de stupeur, d'incrédulité", poursuit l'homme d'Eglise en poste dans le Chablais depuis 2008. "Quand les policiers se sont présentés chez nous à 1 h 30 du matin pour nous informer de la situation, j'ai inconsciemment nié les faits, en leur disant: "Mais Marie, je l'ai entendue hier." En réalité, cet entretien...

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