Jean-Jacques Mievelle
Les ministres de l'Intérieur pourront-ils s'entendre aujourd'hui sur l'objectif affiché, à savoir 160 000 réfugiés à répartir d'ici à deux ans dans l'UE?
Je garde un peu d'espoir. Nous avons l'obligation morale de protéger les réfugiés et le droit international ne nous laisse pas le choix, qu'il s'agisse de la convention de Genève ou de la Charte des droits fondamentaux de l'UE. Mais nous devons aussi être concrets et efficaces. Il n'y a pas de "relocalisation" possible des réfugiés sans que fonctionnent les guichets d'entrée dans l'UE ("hotspots") en Italie, et surtout e...