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Elle ne peut pas parler, mais cette Valaisanne parvient à faire entendre sa voix

Caroline Short, une jeune femme polyhandicapée de naissance, est entourée d’auxiliaires de vie qui communiquent avec elle grâce à la psychophanie, un outil permettant d’entendre les pensées de son interlocuteur. Elle vient de sortir un deuxième livre pour se raconter. Rencontre.

24 avr. 2021, 05:30
Marie Pochon (à gauche), auxiliaire de vie, entre en contact avec Caroline Short en lui tenant la main et en se mettant à son écoute.

Marie Pochon ouvre la porte de l’appartement sédunois en souriant. Puis s’efface immédiatement pour présenter Caroline Short, une Valaisanne de 29 ans polyhandicapée, dont elle est l’une des auxiliaires de vie. «Ce n’est pas moi qu’il faut mettre en avant. C’est Caroline. Je suis juste là pour qu’elle puisse faire passer ses messages. Je ne suis qu’un transmetteur», explique Marie Pochon. Comme elle, six autres auxiliaires de vie, toutes des femmes, se relaient pour accompagner la jeune femme 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Vivant en appartement depuis 2013, Caroline Short a besoin d’un accompagnement permanent. Lorsqu’elle explique son handicap dû à une sous-oxygénation du fœtus qui a créé des lésions au cerveau, elle le fait avec des mots choisis, tout en poésie. «Je suis née un peu trop tôt et un peu cabossée parce que j’ai manqué d’air. Cet étouffement se présente chez moi par un corps...

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