Bruxelles veut donc modifier l'accord sur la fiscalité de l'épargne. La Suisse est d'accord. Elle a toujours dit soutenir les efforts internationaux visant à taxer de façon appropriée les revenus transfrontaliers des capitaux. Mais pas question d'échange automatique d'informations. Voilà le cadre de ces discussions exploratoires qui commencent jeudi à Berne.
La feuille de route, pour les négociateurs suisses, est claire. Fermeté et souplesse. Par exemple, l'Union européenne met le doigt sur certaines lacunes de l'accord conclu en 2004 et entré en vigueur le 1er juillet 2005.
Elle veut élargir, dans deux directions, la portée de la directive. Il s'agit, d'une part, de soumettre à l'impôt d'autres instruments financiers, notamment certains produits d'assurance vie, les titres équivalents à des créances ainsi que les fonds de placement non pris en compte jusqu'ici.
Et Bruxelles veut, d'autre part, éviter que les personnes physiques puissent contourner la directive en se cachant derrière des...