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Des milliers de manifestants contre Trump dans le monde entier

Aux quatre coins de la planète des femmes et des hommes ont manifesté samedi encore contre le président américain Donald Trump et son décret anti-immigration. Celui-ci a été bloqué provisoirement par un juge fédéral vendredi.

05 févr. 2017, 09:06
Partout dans le monde, ici à Londres, des personnes manifestent contre Trump et son décret anti-immigration.

De Londres à New York, en passant par Berlin et Paris, des milliers de personnes ont à nouveau manifesté samedi contre le décret anti-immigration de Donald Trump.

C'est à Londres que la manifestation a été la plus importante, avec quelque 10'000 personnes, selon une estimation du Guardian. Elles s'étaient rassemblées en fin de matinée devant l'ambassade des Etats-Unis à l'appel de plusieurs organisations antiracistes, pacifistes ou opposées aux mesures d'austérité.

Les protestataires ont ensuite pris le chemin de Trafalgar Square, brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Non au racisme!", "Non à Trump!", "Trump à la poubelle!".

 

Les organisateurs ne s'en sont pas seulement pris au décret qui interdit l'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays musulmans, et dont l'application a été bloquée vendredi soir par un juge fédéral. Ils dénonçaient également la "collusion" entre la Première ministre conservatrice Theresa May et le milliardaire, qu'elle a invité à effectuer une visite d'Etat au Royaume-Uni courant 2017.

Plus d'1,8 million de signataires d'une pétition en ligne demandent que la visite d'Etat de M. Trump soit ramenée au rang de simple visite. Ils souhaitent notamment éviter à la reine "l'embarras" d'une rencontre protocolaire avec le milliardaire américain.

A Berlin et Paris aussi

A Berlin et à Paris, ils étaient environ un millier à dénoncer le décret. Dans la capitale allemande, les manifestants se sont retrouvés Porte de Brandebourg, où se trouve également l'ambassade des Etats-Unis. Certains brandissaient le dernier numéro de l'hebdomadaire Der Spiegel, avec en Une un Donald Trump dessiné en train de porter la tête de la statue de la Liberté égorgée.

"J'espère qu'ils vont changer quelque chose, mais je suis vraiment déçue. Cela reste une discrimination et je ne sais pas si j'ai vraiment envie d'aller (aux Etats-Unis), même s'ils modifient" le décret, a expliqué Mahsa Zamani. Cette étudiante en médecine iranienne devait partir faire un stage dans un hôpital en Floride avant que le décret, qui cible notamment les ressortissants iraniens, ne soit promulgué le 27 janvier.

 

Quasi-quotidiennes

A Washington, plusieurs centaines de personnes, portant souvent le bonnet rose devenu l'un des symboles de l'opposition au nouveau président américain, ont également manifesté dans une ambiance bon enfant. Ils ont marché depuis la Maison Blanche jusqu'au Congrès.

A New York, où les manifestations anti-Trump sont devenues quasi-quotidiennes, quelque 3000 personnes ont répondu à l'appel de la communauté homosexuelle pour témoigner de leur solidarité avec les musulmans et toutes les communautés qui pourraient être affectées par le décret promulgué le 27 janvier.

C'est la première fois depuis la prise de fonctions du milliardaire le 20 janvier que la communauté gay new-yorkaise, soutenue par de nombreuses personnalités politiques locales, organisait une grande manifestation anti-Trump.

 

Une autre manifestation était prévue samedi soir à West Palm Beach, en Floride, tout près de la résidence de Mar-a-Lago où Donald Trump passait le week-end avec sa famille. Même s'ils ne pourront pas aller jusque devant la résidence, Mar-a-Lago étant séparé de West Palm Beach par un pont où la police devait les arrêter, ils devaient se munir de nombreuses pancartes et de bâtons lumineux pour être vus du président et de ses proches, a indiqué le Washington Post

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